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Nicole Juliette FOUQUE Sophrologue

 

Cabinet situé au Centre Gassendi avec 2 entrées 22 rue du Dr. Honnorat et 45 Boulevard Gassendi 04000 DIGNE LES BAINS

 

Institut Supérieur de Psychologie de Paris Ecole de Sophrologie 1997 & Académie Internationale de Sophrologie Caycédienne de Paris 2018

 

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ACTUALITES & INFORMATIONS

 

 

La sophrologie Caycédienne est un outil efficace pour l’accompagnement à la prise en charge médicale.


Le principe d’adaptabilité du Praticien Sophrologue fait que les exercices pratiqués sont toujours en fonction de la Personne en tenant compte de son état de santé, de sa particularité et de ses objectifs. Dans l'accompagnement de la maladie, la sophrologie est centrée sur la personne, elle lui permet de développer son autonomie et de trouver ses propres ressources pour faire face à sa maladie.


Lors des séances de sophrologie Caycédienne vous apprendrez à mieux supporter la maladie et son traitement.


Chaque Personne découvre les bienfaits de la Sophrologie Caycédienne sur son organisme.

 

 

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https://www.bfmtv.com/sante/la-cause-de-la-progression-de-la-maladie-d-alzheimer-dans-le-cerveau-decouverte_AD-202110290497.html

LA CAUSE DE LA PROGRESSION DE LA MALADIE D'ALZHEIMER DANS LE CERVEAU

DÉCOUVERTE. D. R. avec AFP Le 29/10/2021 à 20:34

 

" Cette étude est la première à utiliser des données humaines pour quantifier la vitesse des processus menant à cette maladie neurodégénérative et pourrait influencer les traitements.
Des amas de protéines toxiques. Ces protéines sont les responsables du déclin cognitif associé à la maladie d'Alzheimer : elles atteignent différentes zones du cerveau et s'y accumulent au fil des décennies, d'après une nouvelle étude publiée ce vendredi.


L'article, publié dans Science Advances, est le premier à utiliser des données humaines pour quantifier la vitesse des processus moléculaires menant à cette maladie neurodégénérative, et pourrait influencer la façon dont les traitements sont conçus.
Elle bouleverse également la théorie selon laquelle les amas se forment à un seul endroit et déclenchent une réaction en chaîne dans d'autres zones, un schéma constaté chez la souris. Une telle propagation peut se produire, mais n'est pas le moteur principal, selon les chercheurs.


400 échantillons et 100 TEP-scan


"Deux éléments ont rendu ce travail possible", explique à l'AFP Georg Meisl, chimiste à l'université de Cambridge et l'un des auteurs principaux de l'article. "D'abord l'étude de données très détaillées venant de TEP-scan (un type d'examen par imagerie médicale, nldr) et de divers ensembles de données rassemblés, et les modèles mathématiques qui ont été développés au cours des dix dernières années."
Les chercheurs ont utilisé 400 échantillons de cerveau prélevés après la mort de personnes atteintes d'Alzheimer et 100 TEP-scan effectués sur des personnes qui vivent avec la maladie pour suivre l'agrégation de protéine tau.
Cette dernière et une autre protéine appelée bêta-amyloïde s'accumulent, provoquant la mort des cellules cérébrales ainsi qu'un rétrécissement du cerveau.

 

40 millions de malades


Cela cause notamment des pertes de mémoire et une incapacité à accomplir des tâches quotidiennes. Cette maladie est un des principaux problèmes de santé publique, et touche plus de 40 millions de personnes dans le monde.
Les chercheurs ont aussi découvert que cinq ans étaient nécessaires aux agrégats pour que leur nombre double. C'est un chiffre "encourageant", selon Georg Meisl, car il montre que les neurones sont déjà capables de combattre les agrégats. "Peut-être que si nous parvenons à les améliorer un peu, nous pourrons retarder considérablement l'apparition de la maladie grave."


La maladie d'Alzheimer est classifiée en suivant les "stades de Braak", et les scientifiques ont découvert qu'il fallait environ 35 ans pour passer du stade 3, où des symptômes légers apparaissent, au stade 6, le plus avancé.

 

 

Cibler la protéine tau pour ralentir la maladie


Les agrégats suivent une croissance exponentielle, ce qui explique "pourquoi la maladie met si longtemps à se développer, et pourquoi l'état des personnes a tendance à s'aggraver rapidement", selon Georg Meisl.

L'équipe veut appliquer les mêmes méthodes pour étudier les lésions cérébrales traumatiques et la démence fronto-temporale, dans laquelle la protéine tau joue aussi un rôle.


" Espérons que cette étude et d'autres permettront d'orienter le développement de futurs traitements ciblant la protéine tau, afin qu'ils aient plus de chance de ralentir la maladie et d'aider les personnes atteintes de démence", a déclaré dans un communiqué Sara Imarisio, de l'Alzheimer's Research UK. D. R. avec AFP "  Source BFMTV

 

 

 

https://www.radiolac.ch/actualite/suisse-romande/epfl-chaque-cerveau-possede-sa-propre-empreinte/

EPFL: chaque cerveau possède sa propre empreinte

Publié le  16 octobre 2021 De  ATS KEYSTONE

 

Les informations constitutives de l'empreinte cérébrale proviennent dans un premier temps des parties sensorielles du cerveau, puis des régions associées à des fonctions cognitives plus complexes. (© EPFL)

Un chercheur de l'EPFL a identifié les signes de l'activité du cerveau qui constituent notre empreinte cérébrale, au même titre qu'une empreinte digitale. Ces travaux pourraient être utiles dans la détection précoce de maladies neurologiques.


Chaque individu possède sa propre empreinte cérébrale, et celle-ci peut évoluer dans le temps, selon cette étude publiée dans la revue Sciences Advances.
"Le but de ma recherche est d'analyser et de comprendre les réseaux et les connexions dans le cerveau, notamment les liens entre ses différentes parties. Pour travailler là-dessus, nous utilisons des IRM qui mesurent l'activité cérébrale sur une période définie", explique Enrico Amico, du Centre de neuroprothèses et Laboratoire de traitement d’images médicales de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).


Grâce aux données obtenues, les chercheurs se révèlent capables de produire un résumé de cette activité qui se traduit sous la forme d'un graphique représenté sous forme de matrices colorées. Ce type de technique de modélisation est connu dans les milieux scientifiques sous le nom de "neuroscience des réseaux" ou "connectomique du cerveau".
"Tout est dans ces graphiques appelés connectomes cérébraux fonctionnels", précise le chercheur, cité vendredi dans un communiqué de l'EPFL.


Le connectome est une carte des réseaux neuronaux. En l'observant, il est possible de déterminer ce que la personne est en train de faire durant son scanner. Si elle est inactive ou si elle exécute une tâche par exemple. Les connectomes changent en fonction de l'exercice cérébral et des régions sollicitées.

 


Moments très courts


Grâce à ce tableau, il a pu être établi que chaque cerveau possède sa propre empreinte, comme une empreinte digitale. Le chercheur lausannois est notamment parvenu à réduire le temps d'IRM nécessaire.
"On s'est rendu compte que l'on retrouve des indications de l'empreinte cérébrale sur des moments très courts. Nous n'avons donc pas besoin d'une IRM qui résume l'activité cérébrale sur 5 minutes par exemple. On peut se contenter d'un temps d'observation plus concis", note le chercheur. Ainsi, dès 1 minute 40, certaines données s'avèrent détectables.


Ses analyses ont également permis de montrer que les informations détectées le plus rapidement proviennent des parties sensorielles du cerveau. Notamment celles liées aux mouvements des yeux et de l'attention visuelle.
Au fil du temps, les régions du cortex frontal, celles qui sont associées à des fonctions cognitives plus complexes, commencent également à révéler des informations uniques à chacun d'entre nous.

 


Troubles neurologiques


La prochaine étape consistera à comparer les empreintes cérébrales de patients en bonne santé et de patients souffrant d'Alzheimer. De précédents travaux du scientifique lausannois ont montré que les caractéristiques uniques qui composent l'empreinte cérébrale disparaissent avec la progression de la maladie.
"C'est comme si une personne atteinte d'Alzheimer perdait son identité cérébrale", conclut Enrico Amico. Dans cette optique, les applications potentielles pourraient inclure la détection précoce de maladies neurologiques où les empreintes cérébrales disparaissent.


La technique pourrait être utilisée chez des patients atteints d'autisme, d'accident vasculaire cérébral, ou même chez des sujets souffrant de toxicomanie."

https://www.dropbox.com/s/yvtc0dfzwo13vi9/Amico_explainer_video_lowres.mp4?dl=0 Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 

 

https://www.vaincrealzheimer.org/2021/10/12/mecanismes-epigenetiques-et-alzheimer/

" Contrôler les mécanismes épigénétiques pour contrer la maladie d’Alzheimer
On 12 octobre 2021 In Alzheimer et moi, Les actualités scientifiques


La dérégulation des mécanismes épigénétiques à l’origine d’Alzheimer


L’équipe du Prof. Edith Heard, financée par la Fondation Vaincre Alzheimer en 2018, a mis en évidence de nouveaux mécanismes de régulation des gènes qui pourraient avoir un impact dans la maladie d’Alzheimer. 


En effet, le Prof. Heard a travaillé sur les mécanismes épigénétiques. Ces mécanismes peuvent modifier la façon dont l’ADN est utilisé, mais sans en modifier la séquence. Ils nous permettent notamment d’avoir différents types cellulaires dans notre corps : cellules de peau, cellules de neurones … Au cours du vieillissement, les mécanismes épigénétiques ont tendance à se déréguler et à créer une surdose des gènes. 


Or, selon l’équipe du Prof Heard, ces dérégulations au cours du vieillissement seraient une cause de la maladie d’Alzheimer. L’objectif de ce projet est donc d’étudier les mécanismes épigénétiques qui contrôlent la dose des gènes associés à la maladie. 
Grâce à des molécules qui affectent ces mécanismes, le Dr Marion Poll, jeune chercheur post-doctorante, travaillant au sein de l’équipe du Prof. Heard, a réussi à manipuler l’expression des gènes associés à la maladie d’Alzheimer. En effet, ces mécanismes sont réversibles. Ce projet de recherche, très prometteur, pourrait donc déboucher sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques. "

 


https://www.vaincrealzheimer.org/2021/08/18/controle-de-linflammation-astrocytaire/

Contrôle de l’inflammation astrocytaire :

vers une nouvelle piste pour prévenir ou ralentir la maladie d’Alzheimer
On 18 août 2021 In Alzheimer et moi, Les actualités scientifiques


Lien entre l’inflammation astrocytaire et maladie d’Alzheimer


L’inflammation astrocytaire a-t-elle un lien avec la maladie d’Alzheimer ? Pour l’équipe du Dr Nivet, soutenue par la Fondation Vaincre Alzheimer en 2020, la réponse est oui ! Pour démontrer ce lien, le Dr. Emmanuel Nivet et son équipe ont utilisé une batterie d’outils scientifiques et, en particulier, des cellules souches humaines, issues de patients malades et de donneurs sains. Grâce à un ensemble de manipulations, le Dr. Nivet a transformé ces cellules souches pour qu’elles deviennent des cellules cérébrales. L’objectif était de recréer des astrocytes. Sur ces cellules, l’équipe du Dr Nivet a effectué des manipulations génétiques et pharmacologiques. Le but était ainsi de comprendre comment certaines perturbations de l’astrocyte pouvaient lier la maladie d’Alzheimer avec des désordres de l’inflammation.


Les résultats ont été très concluants. L’équipe du Dr. Nivet a identifié les dysfonctionnements de l’inflammation dans les astrocytes. En effet, ils seraient dus à un facteur de risque génétique bien connu de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, ces dysfonctionnements cellulaires sont responsables d’un excès de molécules de l’inflammation dans le cerveau. En démontrant un lien fort entre l’inflammation astrocytaire et la maladie d’Alzheimer, le Dr. Nivet ouvre de nouvelles pistes pour la recherche. Les résultats placent le contrôle de l’inflammation astrocytaire comme une stratégie d’intérêt pour chercher, prévenir, retarder ou ralentir le développement de la maladie.

 


Vaincre Alzheimer, financeur clé de la recherche sur la maladie d’Alzheimer


Grâce au soutien de la Fondation Vaincre Alzheimer, le Dr. Nivet a réussi à obtenir des résultats solides et prometteurs. Ceux-ci vont lui permettre de solliciter d’autres financements pour poursuivre ses recherches.


Le Dr. Nivet a d’ailleurs récemment obtenu le soutien de l’agence nationale de la recherche (ANR) pour poursuivre le développement de son projet de recherche en lien avec sa protéine candidate. Ainsi, il va pouvoir mettre en place des travaux de recherche qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles perspectives cliniques.


Tout comme l’équipe du Dr. Nivet, Vaincre Alzheimer croit aux avancées de la recherche et les soutient.
“ Je pense que nous pouvons être confiant que les découvertes d’aujourd’hui serviront les évolutions de demain pour lutter contre la maladie d’ Alzheimer pour nous aider à la prévenir. ” – Dr. Emmanuel Nivet "

 

 

 

 Source : Inserm

« Les grandes avancées - Les maladies neurodégénératives au grand jour Démence sénile ou Alzheimer ? Tremblements ou Parkinson ? En cinquante ans, les médecins ont appris à discerner ces symptômes et la connaissance du vieillissement normal et pathologique n’a cessé de progresser. Néanmoins, les avancées thérapeutiques peinent à voir le jour. Le Pr Yves Agid, membre fondateur de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, revient sur les progrès réalisés au cours du demi siècle passé. Ces cinquante dernières années ont été marquées par la percée des maladies neurodégénératives. Non pas qu’elles soient brutalement apparues au cours du 20ème siècle mais les cliniciens ont tardé à distinguer un vieillissement physiologique normal d’un vieillissement pathologique. "Il y a 50 ans, la population mettait tout sur le compte de la sénilité : Il perd la tête, docteur. C’est l’âge, disait-on.


Aujourd’hui, une personne amène son conjoint en consultation et demande : Docteur, est-ce la maladie d’Alzheimer ?", constate Yves Agid qui a consacré sa vie à l’étude de ces maladies. Cette attitude révèle bien l’évolution considérable survenue dans le domaine des maladies neurodégénératives.


Directeur de l’unité de recherche Inserm 289 dédiée à l’étude des maladies du système nerveux, Yves Agid fut ensuite chef de service de neurologie puis directeur scientifique de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière jusqu’en 2011. Ce praticien et chercheur est donc bien placé pour reconnaître les progrès scientifiques et médicaux apportés dans ce domaine. "L’identification des cellules détruites dans ces différentes maladies, ainsi que l’étude des mécanismes qui concourent aux dysfonctionnement de ces cellules et à leur mort ont été très utiles pour apprendre à faire un diagnostic précoce de ces affections et pour imaginer des thérapeutiques. Ces progrès remarquables ont été possibles grâce à une meilleure caractérisation des tableaux cliniques, à l’identification des facteurs génétiques et environnementaux à l’origine de ces maladies, mais aussi grâce aux avancées spectaculaires en neuroimagerie et en neurophysiologie. Il y a 50 ans, on ne faisait pas toujours de distinction entre des oublis bénins et la maladie d’Alzheimer, alors que dans un cas il s’agit du vieillissement et dans l’autre d’une maladie. Nous avons aujourd’hui les éléments cliniques et biologiques qui permettent de diagnostiquer avec une grande certitude la plupart des maladies neurodégénératives".

 

Les maladies neurodégénératives à la loupe


Ces maladies se caractérisent par la destruction progressive d’une population ciblée et délimitée de cellules nerveuses. Cette mort neuronale est plus rapide que celle observée lors du vieillissement normal et intervient dans une région précise du système nerveux central. Il peut s’agir de zones du cortex associées aux fonctions intellectuelles et émotionnelles (maladie d’Alzheimer), ou de structures profondes du cerveau davantage impliquées dans la motricité (maladie de Parkinson, chorée de Huntington), du cervelet avec de l’incoordination et des troubles de l’équilibre (ataxie), mais aussi de la moelle épinière (sclérose latérale amyotrophique) ou des nerfs périphériques (maladie de Charcot-Marie-Tooth). Ces familles de maladies sont déjà fréquentes et risquent de le devenir encore plus compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie.

 

Comprendre les mécanismes


Les chercheurs commencent également à connaître le dysfonctionnement des principales voies métaboliques à l’origine de ces maladies. Ils ont par exemple découvert que la présence de plaques séniles et de dégénérescence neurofibrillaire jouent un rôle essentiel dans la perte des cellules nerveuses à l’origine de la maladie d’Alzheimer, ou encore que la disparition des neurones dopaminergiques et la présence de corps de Lewy sont à l’origine de la maladie de Parkinson. Néanmoins il reste beaucoup de chemin à parcourir avant de décrypter tous ces mécanismes. "Le cerveau humain est tellement complexe ! Nous parlons de cent milliards de neurones établissant plusieurs milliers de contacts avec leurs cellules voisines. Il y a 50 ans, les scientifiques s’accordaient sur le fait que les neurones ne pouvaient pas se renouveler.


Aujourd’hui, on sait que certains d’entre eux ont cette capacité. Nous imaginions qu’une perte de cellules nerveuses était définitive et sans ressource. Aujourd’hui, nous constatons que des réarrangements de circuits permettent de compenser la perte de ces neurones, assurant un certain degré de récupération clinique. Nous devons évaluer tous ces aspects dans les maladies neurodégénératives. C’est dire l’ampleur de la tâche à venir", constate-t-il.


Améliorer les traitements


Malgré ces avancées, les progrès thérapeutiques peinent à se manifester. « Côté traitement nous avançons certes, mais lentement ! admet Yves Agid. Nous pouvons améliorer les symptômes jusqu’à un certain point, mais pas empêcher leur apparition ou leur progression. Autrement dit, nous soulageons partiellement les patients mais nous ne savons pas les guérir. Pour la chorée de Huntington qui est une maladie génétique héréditaire, nous connaissons le gène impliqué, nous pouvons diagnostiquer la maladie avant la naissance mais nous ne pouvons pas empêcher sa survenue par la suite… », regrette le chercheur. Toutefois, certaines maladies, en particulier la maladie de Parkinson, tirent leur épingle du jeu grâce à des traitements efficaces : médicaux sous forme d’un traitement de substitution avec la L-dopa, ou neurochirurgicaux par stimulation électrique ciblée à l’aide d’électrodes implantées dans le cerveau. Source : Inserm

 

https://institutducerveau-icm.org/fr/

 

 


Source : santepubliquefrance.fr Publié le 27 juin 2019 Maladies neurodégénératives


" Les maladies neurodégénératives sont des maladies chroniques progressives qui touchent le système nerveux central. Santé publique France en assure la surveillance épidémiologique.


Des maladies fréquentes

 

Les maladies neurodégénératives sont des maladies fréquentes et dont la fréquence augmente de manière importante avec l’âge. On estime qu’il y a actuellement en France :


Plus d’un million de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et autres démences ; 
Environ 160 000 personnes traitées pour la maladie de Parkinson ;
Environ 2 300 nouveaux cas par an de maladies du motoneurone, dont la principale cause est la sclérose latérale amyotrophique (SLA).


En raison du vieillissement progressif de la population et de l'absence de traitements curatifs, le nombre de personnes souffrant de maladies neurodégénératives a considérablement augmenté au cours des dernières décennies et devrait croître de manière régulière dans les années à venir.

 


Dans ce contexte, les enjeux de Santé publique France sont :

 

  • la mise en œuvre d’une surveillance épidémiologique des principales maladies neurodégénératives ; 
  • l’étude de leur lien éventuel avec les expositions environnementales et professionnelles et les comportements de santé ;
  • l’étude de leurs conséquences et des facteurs qui influencent leur pronostic.

 


Un impact majeur sur les personnes atteintes et leurs proches Les maladies neurodégénératives sont une cause majeure d’invalidité, de dépendance, d’institutionnalisation et d’hospitalisation. Elles ont un impact très important sur la qualité de vie des personnes atteintes ainsi que sur celle de leurs proches et de leurs aidants. 
Les traitements actuellement disponibles sont à visée uniquement symptomatique et d’efficacité variable.


Un dispositif de surveillance mis en place par Santé publique France. Il existe peu d’informations en France permettant d’apprécier le poids des maladies neurodégénératives au niveau national. C’est pourquoi, depuis 2014, le programme de surveillance épidémiologique des maladies neurodégénératives de Santé publique France porte sur la maladie d’Alzheimer et autres démences, la maladie de Parkinson et les maladies du motoneurone.


Ce programme repose essentiellement sur l’exploitation des bases de données médico-administratives du système national des données de santé (SNDS), qui couvre 98 % de la population française, ou de bases de données plus spécifiques telles que la Banque Nationale Alzheimer (BNA). Ses objectifs sont :

 

  • d’estimer la fréquence (prévalence, incidence) de ces maladies ;
  • d'étudier l’évolution temporelle de ces indicateurs et la distribution géographique en lien avec des expositions d’intérêt, telles que certaines expositions environnementales et professionnelles ;
  • d’étudier leurs conséquences (mortalité, hospitalisations) et les facteurs qui influencent leur pronostic (caractéristiques sociodémographiques, morbidités associées, motifs des hospitalisations).

 



Une prévention est-elle possible ?


Sont associés à un moindre risque de démence : un bon niveau d’études, la pratique régulière d’une activité physique, une alimentation saine ainsi que la prise en charge précoce des facteurs de risque vasculaires (notamment hypertension artérielle et diabète). Quant à la maladie de Parkinson, l’activité physique et la rééducation spécialisée sont associées à une évolution plus favorable de la maladie, avec un risque plus faible de complications et une diminution des coûts de la prise en charge. Quelques études suggèrent également que l’activité physique pourrait présenter un bénéfice pour la prévention de la maladie. » Source : santepubliquefrance.fr Publié le 27 juin 2019

 

 

 


Source : santepubliquefrance.fr Publié le 17 juin 2019


« La maladie d’Alzheimer et autres démences


La maladie d’Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d’autonomie.

 


Des maladies neurodégénératives


La démence se manifeste par une altération croissante de la mémoire et des fonctions cognitives ainsi que par des troubles du comportement. Ces troubles conduisent à une perte progressive d’autonomie. A ce jour, la démence est un processus irréversible pour lequel aucun traitement curatif n’est disponible. Leur étiologie est encore mal connue, mais les processus impliqués dans leur survenue peuvent être classés en deux catégories (qui coexistent dans la plupart des cas) :

 

  • les processus neurodégénératifs, majoritairement impliqués dans la maladie d’Alzheimer qui, elle-même, représente près de 70 % des démences ;
  • les lésions vasculaires qui sont à l’origine d’environ 20 à 30 % d’entre elles et sont favorisées par des facteurs de risque vasculaires comme l’hypertension artérielle ou le diabète.
  • Les autres causes de démences, telles que la démence fronto-temporale, la démence à corps de Lewy et les démences secondaires à certaines maladies, sont beaucoup plus rares.

 

Dans ce contexte, les enjeux de Santé publique France sont 

 

assurer la surveillance épidémiologique de la maladie d’Alzheimer et autres démences :

 

  • prévalence, incidence, tendances temporelles, répartition géographique ;
  • étudier les facteurs pronostiques de la maladie (mortalité, morbidités associées, fréquence et motifs des hospitalisations) ;
  • informer les pouvoirs publics et les professionnels de santé.


Des facteurs de risque identifiés

  • L’âge représente le principal facteur de risque de la maladie d’Alzheimer et des autres démences.
  • Les facteurs de risque cardio-vasculaires, en particulier l’hypertension artérielle, le diabète et l’hypercholestérolémie, jouent un rôle important.
  • Des facteurs de susceptibilité génétique ont également été associés à un risque plus élevé, même dans les formes sporadiques.


A l’inverse, un bon niveau d’études, un réseau social fourni, des activités de loisirs et la pratique régulière d’une activité physique seraient, quant à eux, des facteurs protecteurs. De nombreuses études suggèrent un risque plus élevé chez les femmes que chez les hommes, à âge comparable. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que, dans la plupart des études conduites à ce jour, les femmes appartenaient à des générations dont la durée d’études a été en moyenne plus courte que celle des hommes.
Des symptômes qui progressent de façon irréversible une altération croissante de la mémoire et des fonctions cognitives, des troubles du comportement, une perte progressive d’autonomie, La démence constitue une cause majeure de dépendance, d’institutionnalisation et d’hospitalisation chez les personnes âgées.



Une absence de traitement curatif


À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif de la démence. Quatre médicaments sont disponibles sur le marché. Leurs effets sont modestes et portent essentiellement sur les troubles cognitifs à court terme, sans enrayer la progression de la maladie. Ces médicaments ne sont plus remboursés. La Haute Autorité de Santé a considéré qu’ils n’ont plus de place dans la stratégie thérapeutique au regard de l’absence de pertinence clinique de l’efficacité et des risques d’effets indésirables. Les traitements non médicamenteux doivent être favorisés : il est important d’optimiser la santé physique, la nutrition, les activités cognitives et le bien-être, de dépister et traiter les comorbidités physiques et psychiques, d’informer et soutenir les proches, aidants et soignants.


Un fardeau important pour la personne malade et son entourage


La maladie d’Alzheimer et autres démences représentent une cause majeure de dépendance, d’institutionnalisation et d’hospitalisation. Elles ont un impact important sur la qualité de vie des personnes atteintes ainsi que sur celle de leurs proches et de leurs aidants pour qui elles peuvent être particulièrement éprouvantes.

 


Participation à la réflexion sur la mise en place d’actions de prévention


Sont associés à un moindre risque de démence :

 

un bon niveau d’études, la pratique régulière d’une activité physique, une alimentation saine ainsi que la prise en charge précoce des facteurs de risque vasculaires (notamment hypertension artérielle et diabète). Ces facteurs ne sont pas spécifiques aux démences, et la mise en place d’actions de prévention primaire pourrait donc s’orienter vers la promotion de comportements sains comme cela est déjà le cas dans d’autres programmes tels que « vieillir en bonne santé » ou encore le programme d’éducation à la santé mentale. Le Haut Conseil de la santé publique, dans son rapport sur la prévention de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées (décembre 2017), recommande quatre axes d’actions :

 

  • sensibiliser la communauté et les professionnels de la santé à ces maladies et aux possibilités de prévention,
  • promouvoir des actions de prévention à des moments cibles (passage à la retraite) et pour des publics cibles (personnes hypertendues ou diabétiques…),
  • intégrer la démence dans la Stratégie nationale de santé et le futur Plan national de santé publique,
  • promouvoir la surveillance épidémiologique et la recherche sur la prévention de ces maladies.


En plus de sa contribution au déploiement d’un système de surveillance de la démence, Santé publique France participe à la réflexion menée par la Direction Générale de la Santé (DGS) sur la mise en place d’actions à mettre en regard de ces recommandations.» Source: santepubliquefrance.fr Publié le 17 juin 2019

 

 

Source : santepubliquefrance.fr Publié le 18 juin 2019

« La maladie de Parkinson


La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative lentement évolutive, avec un retentissement important sur la qualité de vie, l’activité professionnelle et les liens sociaux.


Une maladie neurodégénérative


La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative et représente, à ce titre, une cause majeure de dépendance, d’institutionnalisation et d’hospitalisation. En fréquence, elle se situe au 2eme rang des maladies neurodégénératives après la maladie d'Alzheimer et autres démences. La maladie de Parkinson est la cause la plus fréquente des syndromes parkinsoniens. On la distingue en effet des autres causes de syndromes parkinsoniens qui peuvent être liés à la prise de certains médicaments (les neuroleptiques principalement) ou secondaires à une autre maladie neurodégénérative (atrophie multisystématisée, paralysie supranucléaire progressive). Comme pour les autres maladies neurodégénératives, l’étiologie de la maladie de Parkinson est encore mal connue, même si plusieurs facteurs de risque, à la fois génétiques et environnementaux, ont été identifiés ou sont suspectés.



Facteurs de risque


L'âge est le principal facteur de risque de la maladie : la maladie de Parkinson est exceptionnelle avant l’âge de 50 ans ; sa fréquence augmente ensuite fortement avec l’âge.


L’âge moyen au début des traitements se situe autour de 75 ans, même si environ 15 à 20 % des nouveaux malades sont âgés de moins de 65 ans.


L’exposition aux pesticides, principalement dans un cadre professionnel et agricole, est associée à un risque augmenté de maladie de Parkinson dans plusieurs études et métaanalyses. En France, depuis 2012, la maladie de Parkinson est reconnue, sous certaines conditions, comme une maladie professionnelle chez les agriculteurs exposés aux pesticides.

 


Des symptômes qui progressent lentement


La maladie de Parkinson est une affection chronique, lentement évolutive, définie par la présence de symptômes moteurs : tremblement de repos, lenteur et difficulté de mouvement ou bradykinésie, rigidité musculaire, troubles de l’équilibre.


De plus, différents symptômes non-moteurs sont souvent associés, tels que constipation, fatigue, dépression et anxiété, troubles du sommeil, troubles de l’odorat ou troubles cognitifs.

 


Un traitement symptomatique


A ce jour, il n’existe pas de traitement curatif de la maladie de Parkinson. Le traitement est symptomatique et repose principalement sur la lévodopa et les agonistes dopaminergiques ; d’autres traitements destinés à la prise en charge des symptômes non-moteurs (antidépresseurs, anxiolytiques, laxatifs…) sont souvent associés. Il est souvent nécessaire d’avoir recours à la kinésithérapie et l’orthophonie.


Le traitement antiparkinsonien nécessite d’être adapté régulièrement par un neurologue, en raison de l’aggravation des symptômes et de la survenue de complications des traitements (dyskinésies, fluctuations).


Le recours à un traitement chirurgical par stimulation cérébrale profonde dans des centres spécialisés est limité à des cas particuliers répondant à des critères stricts.


Un fardeau important pour la personne malade et son entourage


Malgré un traitement bien conduit, la maladie de Parkinson évolue progressivement vers une aggravation des symptômes aussi bien moteurs que non moteurs.


Ainsi, cette maladie est associée à :

une diminution de la qualité de vie et de l’espérance de vie. Les malades parkinsoniens ont un risque de décès environ 2 fois plus important que des sujets d’âge comparable, aussi bien chez les hommes que chez les femmes ; un risque accru de complications telles que les chutes, les troubles de la déglutition ou la survenue d’une démence. » Source : santepubliquefrance.fr Publié le 18 juin 2019

 

 


Source : santepubliquefrance.fr Publié le 18 septembre 2019


« Maladies neurodégénératives rares, les maladies du motoneurone.


Maladies neurodégénératives rares, les maladies du motoneurone sont caractérisées par une perte progressive des neurones moteurs entraînant des troubles de la motricité et une paralysie progressive.


Des maladies neurodégénératives invalidantes


La sévérité des maladies du motoneurone dépend de l’étendue de l’atteinte et du type de neurones touchés.
La sclérose latérale amyotrophique (SLA), également appelée dans le monde francophone maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative rare et sévère liée à l’atteinte des motoneurones du cortex cérébral et de ceux situés au niveau de la moelle épinière et du tronc cérébral. Elle est la maladie du motoneurone la plus fréquente. En général rapidement progressive, elle est caractérisée par : une diminution de la force musculaire qui conduit à une paralysie des membres et du tronc touchant les muscles respiratoires, une amyotrophie (atrophie musculaire),  une spasticité.


En fonction de la localisation de l’atteinte, on peut également distinguer des affections plus rares, comme la sclérose latérale primitive, l’atrophie musculaire progressive ou la paralysie bulbaire progressive.


Dans ce contexte, les enjeux de Santé publique France sont :


d'assurer la surveillance épidémiologique des maladies du motoneurone ;
d'étudier leur lien éventuel avec certaines expositions environnementales ou professionnelles ;
de produire des données pour aider les pouvoirs publics et les professionnels de santé.

 


Des facteurs de risque génétiques et environnementaux


L’étiologie des maladies du motoneurone est mal connue. La sclérose latérale amyotrophique a été la maladie la plus étudiée ; sa cause est multifactorielle, faisant intervenir à la fois :


Des facteurs génétiques :

Il existe de rares familles dans laquelle la sclérose latérale amyotrophique est liée à la transmission d’une mutation génétique à travers les générations.
Les études de séquençage génétique ont montré que la susceptibilité génétique intervient aussi pour les cas sporadiques.


Des facteurs environnementaux aujourd’hui mal connus et difficiles à identifier :

Plusieurs études ont pointé le rôle de l’exposition professionnelle au plomb.
D’autres expositions, comme celles aux pesticides liés à l’agriculture ou la profession de militaire, sont évoquées, mais les études disponibles sont peu nombreuses et reposent souvent sur de petits effectifs avec des résultats souvent discordants. Des études complémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les facteurs environnementaux qui influencent le risque de sclérose latérale amyotrophique.

 


Une prise en charge pluridisciplinaire


À ce jour, il n'existe pas de traitement curatif des maladies du motoneurone. La prise en charge repose sur la compensation humaine et technique : kinésithérapie, aménagement de l’environnement, soutien psychologique, aide à l’alimentation et à la communication, ventilation respiratoire non invasive. Le riluzole est le seul médicament actuellement disponible. Il permet de prolonger la survie de quelques mois.


Un fardeau important pour la personne malade et son entourage


Le plus souvent, les maladies du motoneurone évoluent vers une aggravation progressive des symptômes, à l’origine d’un handicap et d’une perte d’autonomie. Le rythme d’évolution de la maladie, variable d’une personne à l’autre, n’est pas prévisible. Ces maladies ont des conséquences dramatiques pour les patients et leur entourage. » Source : santepubliquefrance.fr Publié le 18 septembre 2019

 


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Il n’y a pas de rubrique Sophrologie et le handicap car toute personne handicapée est une personne qui pourra pratiquer la sophrologie dans la rubrique la concernant (enfants, adolescents, adulte, sénior, accompagnement maladie, addictions, entreprise, sportif), le ou la Sophrologue saura s’adapter à la Personne c’est toute la finesse du métier de Sophrologue, de savoir s’adapter à la Personne et à l’emmener à atteindre son objectif pour une vie harmonieuse et pleine de sens.


La pratique régulière de l’application de la Sophrologie Caycédienne va emmener la Personne vers une transformation positive de son attitude envers elle-même, envers son univers et envers les autres. Elle est un accompagnement non négligeable aux Personnes atteintes de maladie, elle apporter un réel soutien à la personne et à son entourage, elle constitue la préservation d’un équilibre autant physique que mental et émotionnel. 

 

En aucun cas, la Cohérence Cardiaque ou la sophrologie ou toutes autres techniques de relaxations ne peuvent se substituer à votre médecin généraliste ou spécialiste et ne remplace le traitement médicamenteux en cas de maladie. De plus, un sophrologue ne pourra jamais réaliser de diagnostic ou de prescription.

 

La Sophrologie Caycédienne est apolitique et laïque. Elle n’est liée à aucun courant idéologique ou religieux et respecte les croyances et les opinions de chacun.